De 17 à 25 ans, période
parisienne : Jean-Yves Texier travaille uniquement le portrait
(début dans les cafés de Halles, Montparnasse, Montmartre
etc...). Il suit en même temps des cours de danse classique
jusqu'au concours d'entrée à l'opéra de Paris
(Michel Descombey).
A 25 ans, départ
en province avec le même thème de prédilection
: le portrait, il quitte la danse, le choix est fait entre la
discipline, la rigueur et l'indépendance.
A 35 ans, en peinture aussi,
cassure avec l'emprise de l'académisme, besoin "d'ouvrir
les bras". Pratique l'Aïkido et 2 ans d'Art Thérapie
avec le Royal Collège de Londres qui lui apprennent à
"exprimer sans construire avant".
Naissance du thème
du cheval et au fil des années, cheval et homme, puis centaure
: de l'élan physique à l'intériorité
et au mythe.
En même temps, travail sur l'icône Russe avec des
Orthodoxes : Souffle, Pensée et libération du geste.
Recherche également (très analogue avec l'icône)
sur la fresque en Inde avec un Brahmane.
Le thème central
de son travail jusqu'à ce jour ; Trilogie : homme, cheval,
Taureau. (Energie, Spirale, vie "Non la chose, mais l'élan
qui l'emporte" André Masson) est complété
par la passion de la Corrida : force non plus rectiligne mais
spiralée et dansée impliquant les partenaires (centaure
et minotaure...) et rituel des antagonismes : vie - mort, joie
- drame etc ..., ne s'affrontant pas mais se trouvant dans une
dynamique positive.
"Tendre une corde entre
le Sacré et le Profane" P. P. Pasolini
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